La reprise de patientèle par les professions libérales de santé nécessite une analyse approfondie des aspects financiers, avec des nuances spécifiques à chaque domaine.
Dans le secteur médical, les cessions de patientèle peuvent varier en termes de prix, généralement évaluées à un multiple du chiffre d'affaires annuel précédent.
Par exemple, pour les pharmacies, la fourchette moyenne peut se situer entre 1,5 et 2,5 fois le chiffre d'affaires, tandis que pour les vétérinaires, elle peut être d'environ 1,2 à 1,8 fois. Les médecins spécialisés, en fonction de leur domaine, peuvent observer des variations similaires. Le financement de ces acquisitions repose souvent sur des prêts bancaires.
Pour les pharmacies, le montant moyen du prêt peut osciller entre 300 000 et 500 000 euros, compte tenu du coût élevé de la patientèle et des équipements nécessaires. Les vétérinaires, quant à eux, peuvent envisager des prêts de l'ordre de 150 000 à 300 000 euros, en fonction de la taille de la clientèle animale et des installations.
Dans le cas des médecins spécialisés, les prêts varient encore davantage en fonction de la spécialité. Par exemple, pour les chirurgiens, les prêts peuvent atteindre 200 000 à 400 000 euros, tandis que pour les radiologues, les besoins peuvent se situer entre 250 000 et 450 000 euros.
Les institutions financières exigent généralement un apport personnel d'environ 20% à 30% du prix total de la transaction. Pour les pharmacies, cela pourrait signifier un apport moyen d'environ 100 000 à 150 000 euros, pour les vétérinaires, autour de 50 000 à 90 000 euros, et pour les médecins spécialisés, des montants similaires en fonction de la spécialité.
La durée des prêts professionnels peut également varier. Pour les pharmacies, les vétérinaires et les médecins spécialisés, une fourchette typique se situe entre 7 et 12 ans, en fonction de la capacité de remboursement et de la complexité de l'acquisition.
Cela permet de répartir la charge financière sur une période raisonnable tout en garantissant la stabilité de l'activité nouvellement acquise.
En somme, la reprise de patientèle par les PLS requiert une compréhension fine des aspects financiers spécifiques à chaque domaine. Les exemples concrets pour les pharmacies, les vétérinaires et les médecins spécialisés illustrent les variations dans les montants de prêt, les apports personnels et les durées de remboursement, fournissant ainsi un aperçu plus précis de la dynamique financière de ce processus.